LISA HUHN D.Eq.Sc
"Depuis ma tendre enfance, j'ai toujours été fascinée par les chevaux.
Aussi, tous les emplois que j'ai occupés étaient liés à cette passion des chevaux. Mon premier travail consistait à
dériger des randonnées équestres à travers des sentiers magnifiques situés près de Moose Jaw, Saskatchewan. Tous
les chevaux y vivaient dans des conditions naturelles. Je me trouvais tellement chanceuse d'y vivre et d'être en mesure
de rencontrer tellement de gens avec qui je pouvais parler de chevaux. Mais, il me manquait encore quelque chose.
Je voulais en connaître plus.
J'ai d'abord pensé devenir vétérinaire pour les chevaux.
Après deux années en Technologie de la santé animale, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas assez de cours directement liés aux
chevaux. J'ai entendu parler d'un Collège dédié aux sciences équestres. Je m'y suis enrollée immédiatement.
Le cours était très intéressant et plein d'informations utiles et pratiques, mais, j'avais encore beaucoup à apprendre.
Plein de questions non-répondues me hantaient. Pourquoi y avait-il tellement de chevaux ayant des problèmes, des sensibilités
aux pattes? Pourquoi y avait-il tellement d'encyclopédie traitant des solutions impliquant l'emploie de fers ou encore
la chirurgie? N'y avait-il pas d'autres solutions? Ces questions ne cessaient de me tourmenter à travers
mes différentes expériences avec les chevaux. Je voulais toujours connaître plus de chevaux et travailler dans divers
domaines de l'industrie équestre.
J'ai enseigné et entraîné dans différents établissements réputés à
travers le Canada. J'ai donné des cours de dressage au niveau nationale. Mais, partout ou j'allais, les problèmes
liés aux pattes étaient toujours présents. Pourquoi? Que pouvais-je faire pour éviter qu'autant de chevaux soient mis
de côté ou pire encore, tués à cause de ces problèmes.
J'ai finalement eu ma réponse. Les évènements les plus inattendus ont fait en sorte que j'ai été forcée à
trouver la réponse de moi-même. J'ai déménagé à Bathurst, N.-B. Loin de mes pensées qu'aménager dans
cette région éloignée des réseaux équestres importants serait une vraie bénédiction. Par la force des choses, j'ai dù
revenir à mes sources de pensées et j'ai réalisé qu'en fournissant un environnement naturel au cheval, il peut se rétablir
de toutes sortes de blessures physiques rapidement et se débarrasser de mauvaises habitudes (ronger, le tique de l'ours.)
liées à des blessures émotionnelles.
Le cheval est un être dynamique ayant une capacité d'adaptation
incroyable. Il peut se rétablir rapidement dans sont élément naturel, c'est pourquoi je pense sincèrement que les façons
traditionnelles de s'occuper des chevaux doivent être repensées dans le but de rencontrer les besoins biologiques et naturels
du cheval. Les chevaux de compétition, que ce soit au niveau local, provincial, national ou international peuvent performer,
sans fers, et avoir accès à une vie plus naturelle, plus saine. Ceci dit, je vous laisse avec cette notation."
""Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l'avez entendu. Ne croyez pas en quelque chose
simplement parce qu'on en parle. Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l'avez lu. Ne croyez
pas en quelque chose simplement parce qu'il provient d'un enseignant ou de tout autre autorité. Ne croyez pas en les
traditions parce qu'elles ont été données de génération en génération. Mais, après observation et analyse, si vous déterminé
qu'une chose a sa raison d'être, et qu'elle conduit au bien être de tous, alors acceptez-la et vivez à sa hauteur.""
Buddha
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